L’UNAPL reconnaît l’engagement de l’Etat et des Régions concernant la mise en œuvre du second volet du Fonds de solidarité.

L’UNAPL souhaite que le Fonds de solidarité soit également accessible à toutes les professions qui, au-delà de la date du déconfinement et du mois de mai, ne retrouveront pas de sitôt leur activité. Elles doivent pouvoir continuer à être soutenues pour franchir ce cap. C’est le cas de nombreuses professions des trois secteurs Santé-Droit-Technique et cadre de vie qui, bien que pouvant reprendre leur activité ou rouvrir leur cabinet ne retrouveront pas tout de suite des clients ou des patients.

Dans cette logique, les mesures d’arrêt partiel et le Fonds de solidarité doivent être prolongés au-delà du mois de mai 2020 pour accompagner tous les professionnels libéraux en difficulté.

Par ailleurs, l’UNAPL réclame l’annulation des charges sociales pour tous les libéraux qui n’ont encaissé aucune recette ou presque pendant cette période. Les reports initialement envisagés ne sont pas soutenables car l’effondrement de l’activité libérale pour de nombreux professionnels est tel, qu’il ne leur sera par possible à court et moyen termes d’assumer le paiement des échéances reportées.

Enfin, un fonds spécifique dédié à la prise en charge des loyers impayés durant les mois de mars, avril et a minima de mai, doit être mis en place. Là encore le paiement des loyers sans recette est impossible.

L’UNAPL reste mobilisée et attentive à la situation des professionnels libéraux. Elle a pu en mesurer toute la gravité à l’occasion de la réunion de ses 68 organisations membres le 22 avril dernier. Aucun secteur n’est épargné.

Aussi, l’UNAPL demande au Gouvernement de prendre conscience de l’ampleur des difficultés dans lesquelles de nombreux de professionnels libéraux sont plongés. Celles-ci sont inédites, c’est pourquoi les aides doivent être à la hauteur du défi qui consiste à sauver leurs TPE avec les 2,3 millions d’emplois, indépendants et salariés, qu’ils apportent dans les territoires.

Michel PICON, Président de l’UNAPL : « Le fonds de solidarité mis en place conjointement par l’Etat et les Régions est indispensable. Mais il faut faire mieux : accepter davantage de dossiers pour aider davantage de professionnels, aider dans la durée ceux dont l’activité ne repartira pas tout de suite. Cela passe par une aide aux loyers et l’annulation des cotisations sociales. Face à la profonde détresse économique de nos professions nous attendons, une mobilisation exceptionnelle de l’Etat. »